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Manifestation nationale du mouvement de l’action communautaire autonome – 29 septembre 2022

Les revendications

Au Québec, plus de 4 000 organismes communautaires autonomes font face à d’importants enjeux de sous-financement et d’atteintes à leur autonomie qui compromettent leur mission de transformation sociale. De plus, les groupes sont souvent les premiers à composer avec les effets des politiques d’austérité et les coupures dans les services publics et programmes sociaux. Maillon essentiel du filet social et de la vie démocratique des communautés, ce sont les groupes communautaires qui, avec des ressources réduites, doivent soutenir et venir en aide aux personnes dont leurs conditions de vie se dégradent. C’est pourquoi nos revendications sont globales et à l’image de nos valeurs de solidarité, entre les groupes et avec la population, qui caractérisent le mouvement de l’action communautaire autonome.
 
→ Augmentation du financement à la mission à un niveau suffisant et indexation annuelle des subventions selon la hausse des coûts de fonctionnement
Les 4 000 organismes d’action communautaire autonome ont besoin de 460 millions de dollars de plus, par an, pour financer adéquatement la réalisation de leur mission, et ce, au plus tard d’ici au budget 2022. Mis à jour en prenant en compte les gains financiers obtenus depuis 2016, ainsi que la hausse des coûts de fonctionnement, ce montant inclut les revendications de l’ensemble des secteurs de l’ACA.
Également, l’absence ou l’insuffisance d’indexation du financement à la mission appauvrit les groupes davantage chaque année, puisqu’ils ne peuvent pas assumer la hausse de leurs dépenses (loyer, électricité, charges sociales comme employeur, etc.). C’est pourquoi l’indexation des subventions à la mission doit être accordée à tous les groupes et calculée en fonction de la hausse des coûts de fonctionnement, estimée à 3,25% annuellement.
 
→ Respect de l’autonomie des organismes
Les organismes ne sont pas là pour pallier le désengagement de l’État ni pour servir de sous-traitants à moindre coût. La Politique de reconnaissance de l’action communautaire, adoptée en 2001, reconnait que nous sommes des organismes autonomes et libres de déterminer nos missions, nos approches et nos activités. Entre autres, cela permet aux organismes d’être des lieux d’expertises développées par et pour les communautés. 
Près de vingt ans plus tard, de nombreux ministères n’appliquent pas cette politique et le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut pour qu’elle soit respectée. L’autonomie des groupes est trop fréquemment menacée, tant par des pratiques administratives que des changements juridiques proposés, contre lesquels il faut souvent intervenir. Le gouvernement doit donc veiller à ce que tous les ministères et organismes gouvernementaux respectent pleinement l’autonomie des groupes, en plus de mettre en place et de maintenir des programmes de financement à la mission pour les organismes d’action communautaire autonome.
 
→ Réalisation de la justice sociale et le respect des droits
On ne saurait trop le répéter : les mesures d’austérité budgétaire ont grandement fragilisé la population et accentué les inégalités sociales. Le gouvernement a pourtant le devoir de réaliser les obligations de l’État face aux droits humains dans toutes ses actions, politiques et programmes. 
Dans un contexte où l’actuel crise climatique risque d’impacter davantage les personnes en situation de pauvreté et de vulnérabilité, il est urgent que le gouvernement mette en place une série d’actions structurantes pour réaliser la justice sociale et réduire les inégalités, notamment par un réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.
Sur quoi se base la revendication de 460 millions $ ?
En 2016, un grand exercice d’estimation des besoins financiers de tous les secteurs de l’ACA chiffrait un manque à gagner annuelle de 475M$ pour les 4 000 organismes. Ce montant incluait toutes les revendications financières adressées à tous les ministères, tant pour les groupes subventionnés que pour ceux qui sont en attente d’un premier financement. 
Afin d’avoir un montant plus juste des besoins financiers des groupes à l’heure actuelle, ce 475M$ a été indexé annuellement selon la hausse des coûts de fonctionnement (estimé à 3,25%) jusqu’en 2022, année du dernier budget du gouvernement de la CAQ.
Du montant des besoins ainsi indexés, les gains financiers à la mission obtenue depuis 2016 (115,7 millions $)  ont été retirées.

visuel atelier Parlons français automne 2022

Les ateliers Parlons français

Le service d’accompagnement aux nouveaux arrivants (SANA) souhaite inviter tout résident.e permanent.e aux ateliers Parlons français dans une atmosphère conviviale.

Il s’agit de 6 ateliers gratuits de conversation.

Quelques avantages de participer aux ateliers :

  • Améliorez votre prononciation
  • Enrichissez votre vocabulaire
  • Facilitez vos conversations au quotidien
  • Apprivoisez les particularités de la langue parlée au Québec

Les places sont limitées! Réservez votre place dès maintenant! L’inscription est obligatoire, mais gratuite.

Pour s’inscrire, veuillez SVP remplir le formulaire ci-dessous, sans quoi votre inscription sera incomplète.

Pour toute info, communiquez avec Vanessa

sana@cabmtl-nord.org ou 514 328-1114, poste 101

visuel pour l'atelier PAPI 8 octobre 2022

Cuisinons la pomme et les récoltes!

Dans le cadre du projet PAPI, le CABMN vous invite samedi 8 octobre 2022 de midi à 16 h 00 dans ses locaux. Nous pourrons partager nos recettes en groupe tout en échangeant en quoi consiste la saison des récoltes pour vous!

Les places sont limitées! Réservez votre place dès maintenant! L’inscription est obligatoire, mais gratuite.

Pour s’inscrire, veuillez SVP communiquer avec Cinthya

mediation.interculturelle@cabmtl-nord.org ou 514 328-1114, poste 106